L'Europa guarda al nuovo Governo italiano con grande interesse.
Lo dimostra Anne Rovan su "Le Figaro" in un articolo di cui vorrei riportare qualche passaggio assai significativo. Ecco un primo passaggio: "Mario Draghi n'a pas le droit à l'erreur. L'utilisation de cette manne sera son premier grand test européen, alors que l'économie italienne a dévissé de 8,9% en 2020. «N'oublions pas que le plan de relance européen a été fait pour ce pays. Le recours au "Mécanisme européen de stabilité" était impossible politiquement et on ne pouvait pas s'appuyer sur le budget de l'UE puisque ce pays est un contributeur net. C'est pour cela que l'on a inventé cette troisième voie», souligne Yves Bertoncini, le président du Mouvement européen. «L'Italie n'est pas habituée à avoir autant d'argent à investir. L'Europe devra faire preuve de patience», prévient pour sa part Enrico Letta, l'ancien président du Conseil italien, désormais à la tête de l'Institut Delors".