Utilizziamo i cookie per personalizzare i contenuti e analizzare il nostro traffico. Si prega di decidere se si è disposti ad accettare i cookie dal nostro sito Web.
19 lug 2021

Vaccino e ancora vaccino

di Luciano Caveri

Sfrutto molto spesso il mio francese per seguire che cosa si scrive Oltralpe su temi importanti e per comparare lo stato della situazione rispetto al dibattito italiano. Ad esempio in Francia sta arrivando ora al pettine il tema dell'obbligatorietà dei vaccini nel settore socio-sanitario. Obbligo che in Italia dovrebbe già esistere, ma ciò avviene "all'italiana", a macchia di leopardo fra attesa infruttuosa, interpretazioni bizantine e ricorsi alla solita giustizia amministrativa da chi non si vuole vaccinare e lo fa sempre invocando sfracelli se si ci vaccina e sfruttando artatamente i massimi sistemi con in mano la "fiaccola della libertà". Ci sono un gran numero di invasati con cui non vale neanche la pena di discutere, avendo loro il paraocchi che ne bloccano i ragionamenti, cui si aggiunge una schiera di persone intelligenti che sembrano essersi bevuti il cervello. Ma loro considerano i "vaccinisti" deboli e creduloni, mentre loro si ritengono eroici resistenti, combattenti per alti valori, teste pensanti contro zucche vuote e non sentono ragione, anzi si definiscono un'élite e invece non sono altro che una specie di setta nociva.

All'inizio pensavo alla forza persuasiva su di loro attraverso civili e documentati convincimenti, ora ho capito che si deve purtroppo passare all'azione e costringere tutti i cittadini all'obbligo vaccinale, tranne le fasce più basse di età. Per questo sul settimanale "Marianne" ho trovato un articolo dell'economista Philippe Manière, di cui condivido in toto la linea. Basta con l'ipocrisia dell'attesa benevola verso i "no-vax", è ora di agire con le "cattive", perché le "buone" sono state vissute come debolezza dei doveri che si hanno in uno Stato di diritto. Partiamo dall'interrogativo postosi dall'autore: «Faut-il rendre le vaccin obligatoire? La réponse est oui, trois fois oui: il faut en finir avec le "covid-19"! Certes, la situation peut sembler sous contrôle: le nombre de malades est en très forte baisse depuis avril et plus de la moitié de la population a reçu au moins une dose (un gros tiers est complètement protégé). Il y a pourtant trois raisons de s'inquiéter. D'abord, l'amélioration tient surtout aux beaux jours... qui ne dureront pas. Ensuite, le "variant delta", beaucoup plus contagieux, est en train d'arriver chez nous après avoir déjà obligé plusieurs de nos voisins à revenir partiellement à des mesures coercitives. Enfin, le nombre d'injections baisse, alors même que la quasi-totalité de la population est désormais éligible. Ne pouvant agir ni sur les saisons ni sur les mutations du virus, nous avons prise sur un seul de ces trois facteurs: le taux de vaccination. Il est donc indispensable de le faire augmenter rapidement si nous ne voulons pas revenir au confinement et à son cortège de malheurs - saturation des hôpitaux, épuisement psychologique général, effondrement de l'économie et dévastation des finances publiques. Or, sans vaccination obligatoire, il est probable que nous perdrons cette course». Condivido e sottoscrivo e apprezzo il proseguo dell'articolo: «Ses détracteurs avancent certes des arguments, mais pour la plupart lamentables. Le "risque"? Les chiffres sont spectaculaires et montrent que la protection acquise est excellente et que la probabilité de souffrir d'un effet secondaire sérieux est minusculissime. La "nécessité d'avoir plus de recul"? Avec trois milliards de doses injectées en six mois à une immense variété d'individus, on dispose, justement, d'un "recul" comme on en a rarement eu. Côté sanitaire, le match est donc plié - et encore plus dans le cas des soignants, qui ont une responsabilité particulière à l'égard de leurs patients: un médecin, une infirmière, une aide-soignante n'a pas le droit de piétiner à la fois l'esprit scientifique, qui devrait le guider, et le fameux "primum, non nocere" ("d'abord, ne pas nuire"), premier précepte auquel il doit se plier. Que ceux qui ne sont pas à l'aise avec cette évidence changent de métier, on ne les regrettera pas!». Oggi la sanità vaccinata interamente non basta più. Io penso che si debba rompere il tabù piuttosto ipocrita della libertà violata come bandiera di troppi. Così l'articolo: «Reste la question de principe: celle de l'atteinte aux libertés. Elle est certes parfaitement respectable, mais il y a quelque chose de mystérieux à ce qu'elle semble se poser, s'agissant du "covid", d'une manière si brûlante... alors qu'elle a été tranchée de longue date dans bien d'autres circonstances. La vaccination obligatoire des enfants (diphtérie-tétanospoliomyélite, BCG...) ne fait ainsi débat qu'auprès d'une toute petite minorité de parents, souvent sous emprise. Et nul ne conteste la nécessité, sanctionnée par la loi en cas de refus, de rouler à droite ou d'attacher sa ceinture. Notre société ne serait nullement moins libérale ou démocratique si elle décidait d'une nouvelle obligation vaccinale dont le bénéfice collectif serait incommensurable: plus de 100.000 Français ont péri de cette maladie en un peu plus d'un an… soit beaucoup plus que ceux que la ceinture de sécurité a sauvés sur la même période. Jamais sans doute il n'y a eu autant de raisons d'imposer une règle de salubrité publique, et aussi peu de raisons d'hésiter à le faire. La vaccination obligatoire doit prévaloir, et vite». Si agisca per non piangere i morti e i danni economici e sociali se riparte la malattia. Non se ne potrebbe più e questa volta i rischi di un crac senza appello sarebbero evidenti. Basta con gli appelli morali, parli chiaro il Diritto: obbligo vaccinale!