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07 mag 2024

Dietro la fiamma olimpica

di Luciano Caveri

Le Olimpiadi sono sempre più svalutate: troppi traffici reggono le scelte, che talvolta sono ridicole e il business geopolitico incide sulle decisioni delle sedi e calo un velo pietoso su traffici attorno ai voti dei membri CIO. Pensando alle imminenti Olimpiadi parigine, si aggiunge la paura che diventi un palcoscenico per i terroristi in un momento così caotico nello scenario mondiale.

Mi ha molto impressionato, durante un viaggio in Grecia che mi ha riempito il cuore per la mia formazione classica, la visita ad Olimpia e avere il senso della storia che certi luoghi evocano fortemente. È questa la città dove nacquero i Giochi Olimpici, circa 3.000 anni fa, che si celebrarono - dedicati a Zeus - per la prima volta nel 776 a.C. ad Olimpia, da cui ovviamente deriva il loro nome. Come nei giochi attuali, i giochi antichi si celebravano ogni quattro anni, e prevedevano corse di cavalli, lotte e lanci del giavellotto o del disco. Nella maggior parte delle gare, gli atleti erano uomini e gareggiavano nudi e, perciò, il pubblico era solo maschile. Gli antichi Giochi Olimpici furono aboliti dall’imperatore Teodosio nel 393. Nel 1896 il grande ritorno, quando si celebrarono i primi Giochi Olimpici moderni, con una scelta precisa, nello Stadio Panatenaico di Atene.

Ma veniamo al tema: oggi la fiamma Olimpica viene accesa davanti alle rovine del tempio di Era da un'attrice che interpreta la parte della sacerdotessa, la quale utilizza una parabola per concentrare i raggi del sole e accendere la torcia. Interessante come questa vicenda della fiamma venga spiegata su Le Monde da William Audureau: ”Un rituel qui semble indissociable de l’image des Jeux olympiques (JO). Pourtant, il n’existait pas en Grèce antique, pas plus que lors des premiers jeux modernes. « C’est une tradition qui a été inventée », écarte d’emblée l’historien Michaël Attali”.

La fiamma olimpica e la staffetta ora in corso ora in Francia dunque sono qualcosa che ha origini diverse: “« Il n’y avait pas même de flamme olympique - démystifie l’helléniste Jean-Manuel Roubineau - l’inspiration antique provient de la course aux flambeaux par équipes, en relais, discipline sportive en vigueur dans certaines cités, notamment à Athènes, mais pas à Olympie. Et, là où elle existe, la course aux flambeaux n’est pas une cérémonie, mais une compétition. » Ce relais moderne, il a donc fallu l’inventer”.

Ecco il contesto delle Olimpiadi moderne: ”Les premiers Jeux olympiques modernes, en 1896 à Athènes, ne représentent ni anneaux olympiques, ni flamme, ni passage de relais. Le Comité international olympique (CIO), créé par le Français Pierre de Coubertin en 1894 pour faire renaître les Jeux antiques en 1896, est peu influent. D’ailleurs, trois des cinq premières éditions (Paris 1900, Saint-Louis 1904 aux Etats-Unis, Londres 1908) sont organisées sous la tutelle et dans l’ombre d’expositions universelles, au grand dam du baron. Ce n’est que dans les années 1920, après le traumatisme de la première guerre mondiale, que l’idéal patriotique, universaliste et pacifiste de Coubertin trouve enfin un écho. Désormais en situation de force, il introduit en 1920 et 1924 le drapeau aux cinq anneaux, le serment, le salut et la devise des Jeux. Quand il cède la tête du CIO, en 1925, la dynamique est enfin lancée, et le décorum olympique continue de s’enrichir. Pour les jeux d’Amsterdam de 1928, le comité néerlandais fait construire l’Olympisch Stadion, et sa Marathontoren, une tour de 46 mètres surmontée d’un chaudron. Elle permet aux athlètes, logés dans les écoles de la ville, de repérer le lieu des épreuves par, « durant le jour, une colonne de fumée noire, et à la nuit tombée, une grande flamme », détaille le rapport officiel. Pour la première fois, une flamme olympique resplendit durant tout l’événement. Le concept du feu sacré olympique sera repris à Los Angeles en 1932, puis dans toutes les olympiades suivantes“.

Attenzione al passaggio: “Le relais de la torche n’existe pas encore, mais son idée affleure. Coubertin proclamait déjà, à l’issue des jeux de 1912 de Stockholm : « Messieurs, voici qu’un grand peuple a, par notre entremise, reçu de vos mains le flambeau des Olympiades. » Le principe d’un tel relais apparaît d’ailleurs en image en 1928, sur la médaille commémorative des Jeux d’Amsterdam, illustrée d’une torche passant de main à main, mais la cérémonie ne naît qu’en 1936. Les Jeux de Berlin de 1916 avaient été annulés à cause de la première guerre mondiale. Puis l’Allemagne a été exclue des deux éditions de 1920 et 1924. De nouveau acceptée en 1931, elle a hérité la même année de l’organisation de la onzième Olympiade. Le secrétaire général du comité d’organisation allemand, Carl Diem, propose alors l’idée d’un parcours de la flamme. Ce théoricien du sport, proche des idéaux aristocratiques, patriotiques et pacifistes de Coubertin, avait déjà mis en place un relais à la torche lors des Deutsche Kampfspiele, alternatives germaniques aux JO, en 1922”.

Ecco che si capiscono le origini non certo esaltanti del percorso della torcia: “Pour les Jeux de Berlin, il s’inspire de la flamme sacrée transportée de Preslav à Sofia en 1929 pour le millième anniversaire du premier tsar de Bulgarie. Sur un modèle proche, Carl Diem propose un relais partant du site d’Olympe, en Grèce, alors géré par des archéologues allemands, qui rejoindrait Berlin après un périple de 3 075 kilomètres. « Tel le feu de l’esprit grec, toujours ravivé pour éclairer l’humanité, la flamme d’Olympie va enfin pouvoir continuer de brûler lors des Jeux olympiques des temps modernes », s’enthousiasme-t-il. Le concept séduit le CIO, qui donne son aval en mai 1934, flatté par cette filiation entre passé et présent. Carl Diem n’est pas encarté au Parti national-socialiste, qui le considère au début comme indésirable en raison de ses fréquentations juives. Mais lorsque Adolf Hitler accède au pouvoir, en janvier 1933, la tenue des Jeux devient incertaine et, pour les sauver, Diem et ses collègues le convainquent de les utiliser comme vitrine internationale. Le principe d’un relais olympique est notamment adoubé par Joseph Goebbels, qui trouve l’idée « géniale », relate Sylvain Bouchet. Le flambeau olympique a en effet un caractère symbolique fort pour l’Allemagne. « Selon l’idéologie nazie, les Aryens ont une filiation directe avec les anciens Grecs. Le lien renforcé avec l’Antiquité, par le relais de la flamme, leur convenait très bien », observe l’historienne Daphné Bolz. Le symbole permet même à la propagande du IIIe Reich de relier Hitler à Zeus”. Insomma, roba da brividi e le cui origini si sono perse nella nebbia della storia, dando oggi radici nell’antica Grecia quando è una bufala per quanto, invece, puzza di nazismo. Lo dimostra quanto avvenne: “La flamme olympique arrive au Lustgarten de Berlin, le 1ᵉʳ août 1936, sous l’œil des Jeunesses hitlériennes, après s’être élancée pour la première fois d’Athènes, le 30 juillet 1936. Par la suite, Carl Diem se rapprochera de l’idéologie belliqueuse du régime. En 1943, il se félicitera de Jeux « virils »et « guerriers », et jugera conforme à l’esprit des jeux antiques que les Allemands « défendent leurs droits vitaux les armes à la main ». Lorsque, à l’été 1936, la torche voyage pour la première fois jusqu’à Berlin, l’opinion internationale fait preuve d’une certaine naïveté. L’Eglise orthodoxe grecque, qui y voit un symbole païen, déplore certes une « cérémonie ridicule », et la presse de gauche française conteste un spectacle démesuré. Mais beaucoup sont bernés par le pseudo-pacifisme affiché par le régime nazi, tel le New York Times, qui applaudit une inauguration « notable, au-delà même des attentes », et se satisfait d’un « nouveau point de vue sur le IIIe Reich (…) depuis la colline olympique de la paix ». Plusieurs responsables du CIO saluent un événement grandiose. Pierre de Coubertin lui-même y voit l’aboutissement de sa vision théâtrale des jeux”.

Triste storia….