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11 dic 2008

Collaborer avec les autres autonomies

di Luciano Caveri

Les autonomies spéciales ne constituent pas une vraie équipe et il est rare qu’elles arrivent à travailler de manière coordonnée et efficace. Les occasions institutionnelles et les batailles communes ne manquent pas en réalité, mais il s’agit d’épisodes qui prouvent l’absence d’une méthode partagée et de logiques vraiment consolidées, ce qui est drôle après autant d’années de connaissance et face à des problèmes à résoudre, qu’ils soient identiques ou fort semblables. Cette position n’est pas positive et elle ne fait que risquer de favoriser, dans la logique du "divide et impera" le centralisme de l’Etat.

Les deux îles, Sicile et Sardaigne, suivent une dynamique qui leur est propre. Le Frioul Vénétie Julienne porte le poids de la réunification de deux réalités différentes. Reste le Trentin Haut Adige/Sud Tyrol, une région constituée par deux Provinces autonomes, avec lesquelles nous avons bien de points communs. Leur autonomie spéciale vient d’un projet de De Gasperi pour la tutelle de la minorité allemande du Tyrol du Sud - butin de la première guerre mondiale qui a suivi les territoires du Trentin de langue italienne. Il pensait réduire les requêtes de Bozen à travers une autonomie trentine parallèle et grâce au rôle plus incisif de la Région. La garantie internationale niée aux valdôtains, mais octroyée aux gens du Sud Tyrol avec une tutelle exercée par l’Autriche, a permis a Vienne de poser le problème de la sauvegarde de sa minorité aux Nations Unies et cela obligea l’Italie a vider lentement, mais inexorablement, les pouvoirs de la Région au bénéfice de ceux des Provinces autonomes. Cela arriva de manière identique pour les deux et les trentins ont joui des bénéfices obtenus par leurs voisins de langue allemande, qui sont admirablement attentifs et méticuleux envers les normes juridiques. C’est cela qui a crée un enviable corpus de dispositions d’application du Statut spécial. Alors que la scène politique du Sud Tyrol a été dominée par la Svp qui a gardé de peu la majorité absolue aux récentes élections, les Trentins ont ajouté - avec les dernières élections provinciales - un nouveau parti territorial voulu par le Président Dellai qui s’est présenté à côté des formations politiques autonomistes. Comme chez nous, même dans le domaine des deux Provinces, le cadre politique est original par rapport au scénario italien et cela a été confirmé avec les élections récemment citées. Nos affinitées sont confirmées par nos territoires de montagne, nous vivons dans les mêmes Alpes, où s’enchaînent les pouvoirs et les compétences des autonomies spéciales. Il faut également rappeler les parallélismes en matière économique, avec les répartitions fiscales et, avec les différences qui sont bien connues, les politiques en matière linguistique. Les années qui nous attendent et les croissantes hostilités envers les spécificités nous obligent, avec les habitants de ces deux provinces, à modifier notre allure, à penser à des formes de partenariats plus importantes, comme cela est arrivé déjà au Parlement italien, au Parlement européen et au Comité des Régions, à partager une politique commune en Italie et en Europe, avec des connaissances et des amitiés collectives. Je pense par exemple à l’impact pour une politique alpine d’une réelle collaboration entre les respectives euro régions, en tenant compte de la richesse culturelle du multilinguisme qui en dériverait. C’est un thème auquel il faut réfléchir, non seulement du point de vue institutionnel, mais également pour le rôle des différents partis politiques qui risquent de devenir les victimes de mécanismes locaux et d’avoir des frontières fermées et stériles. Alors que des rapports réguliers et des échanges consistants peuvent permettre à tout le monde de grandir et d’améliorer.