Nel repertorio degli orrori della Seconda Guerra mondiale spicca - per la drammaticità dell'evento (consiglio a proposito il film "Vento di primavera" di Roselyne Bosch) - il rastrellamento del "Velodromo d'inverno" ("Rafle du Vélodrome d'Hiver", comunemente chiamato "Rafle du Vel' d'Hiv", che era lo stadio con il circuito per le gare di ciclismo), che fu la più grande retata di ebrei condotta sul suolo francese in quegli anni. Gli arresti in massa furono compiuti - particolare terribile della politica collaborazionista del regime di Vichy - dalla polizia francese nell'intera città di Parigi, il 16 e 17 luglio del 1942. L'operazione, nota con il nome in codice - da cui il titolo del film - di "Opération Vent Printanier" (sic!), fu condotta su iniziativa delle stesse milizie francesi. Adolf Eichmann, regista della "Shoah" e della sua meccanica, non l'aveva richiesta, ma si limitò ad autorizzarla a cose fatte alcuni giorni dopo e questo accentua le terribili responsabilità delle autorità francesi dell'epoca.
Secondo i dati della prefettura di polizia, vennero arrestate in quella circostanza 13.152 persone, compresi moltissimi bambini, e imprigionate nel "Vélodrome d'Hiver" e nel campo di internamento di Drancy, e successivamente trasportati con il treno ad Auschwitz per lo sterminio, in un viaggio senza ritorno. Facciamo un salto di più di 75 anni e veniamo ai giorni nostri per dire di come i fantasmi dell'antisemitismo siano ben presenti fra di noi, anzi direi - lo dico con la morte nel cuore - assolutamente rigogliosi, se penso che il senatore leghista Roberto Calderoli ha pensato bene al Senato di restare seduto nel suo scranno, mentre l'aula si levava in piedi plaudente, per l'ingresso nell'aula di Palazzo Madama della nuova senatrice a vita, Liliana Segre, sopravvissuta ad Auschwitz, dove era stata internata a soli quattordici anni, perdendo il resto della sua famiglia. Che questioni ben più gravi di questo sgarbo istituzionale siano nell'aria lo si vede da mille fatti, uno gravissimo arriva proprio da Parigi e coinvolge tragicamente un'anziana ebrea, sfuggita alla retata di cui abbiamo parlato all'inizio. Così la cronaca su "Libé" di Julie Bramfan: "La scène de crime a été découverte vendredi, dans un appartement du XIe arrondissement de Paris, ravagé par les flammes et situé au deuxième étage d'un immeuble qui en compte dix. C'est une voisine alertée par l'incendie qui a prévenu les pompiers. Dans les décombres calcinés, le corps de l'occupante des lieux: une octogénaire qui, selon l'autopsie, a été tuée de plusieurs coups de couteau. Sa dépouille a été retrouvée étendue sur son lit". Un ordinario delitto? Non tanto, guardando al proseguo: "Mireille Knoll, de confession juive, avait 85 ans et vivait seule depuis le décès de son mari, rescapé de la Shoah. Les policiers du 2e DPJ (district de police judiciaire) - à qui le parquet de Paris a confié l'enquête - se sont rapidement orientés vers la piste criminelle. Alors que les investigations sont toujours en cours, la mort de Mireille Knoll a provoqué un vif émoi au sein de la communauté juive française, déjà mobilisée après le meurtre de Sarah Halimi, une juive orthodoxe de 65 ans tuée à Paris par son voisin en avril 2017. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a ainsi déclaré dans un communiqué qu'il «attend des autorités la plus totale transparence dans l'enquête en cours afin que les motifs de ce crime barbare soient connus de tous le plus rapidement possible». De son côté, le grand rabbin de France, Haïm Korsia, s'est dit «horrifié par la tragique disparition de Mireille Knoll, rescapée de la Shoah, presque un an jour pour jour après le meurtre de Sarah Halimi-Attal». Les réactions politiques se sont également succédé ces derniers jours: «C'était "une rescapée de la rafle du Vél d'Hiv" en juillet 1942», a précisé sur sa page Facebook le député UDI Meyer Habib, après s'être entretenu avec l'un des fils de la victime. Il ajoute qu'elle a pu échapper à la rafle grâce au passeport brésilien de sa mère. Lundi, Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, a réagi depuis Jérusalem, au début de son entretien avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou: «J'ai eu un moment d'émotion quand je quittais la visite très émouvante de Yad Vashem (mémorial de la Shoah à Jérusalem, ndlr) et que j'ai appris qu'une rescapée de la Shoah avait été assassinée à Paris»". Così più avanti con una logica da brivido: "Concernant le volet judiciaire, l'enquête semble progresser assez rapidement: un voisin de 29 ans a été placé en garde à vue samedi. Selon le Parisien, ce dernier était «défavorablement connu des services de police» et sortait de prison. Un second suspect, un homme de 22 ans, SDF et lui aussi «défavorablement connu des services de police», a quant à lui été placé en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi. «D'après une source policière, la victime avait déposé des mains courantes contre un riverain qui l'avait menacée de la faire brûler», précise le quotidien. Non contacté par Libération, le parquet de Paris s'est refusé, pour le moment, à fournir davantage de précisions sur le profil des deux hommes. Lundi, il a décidé de retenir le caractère antisémite du crime et a ouvert une information judiciaire des chefs «d'assassinat à raison de l'appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur personne vulnérable»". Carattere antisemita, capito? La Storia sembra avere inseguito, come una maledizione, la povera Mireille Knoll: sfuggita alle camere a gas e ai camini dell'Olocausto, è stata barbaramente uccisa e bruciata a casa sua, vittima dei tortuosi percorsi della vita e della morte e ciò per mano di assassini, espressione evidente della follia umana. Per non dimenticare: dalla Francia partirono 76mila ebrei, in 67 convogli. A guerra finita, fecero ritorno in Francia 2.654 persone (meno del tre per cento dei deportati). Chi è antisemita - e la Francia ha storie tristi, come l'affaire Dreyfus, esemplificativo di certa mentalità - merita solo disprezzo e galera.