Leggo tutte le settimane le riflessioni su Le Monde della psicanalista Claude Almos e certi suoi spunti mi colpiscono. L’ultimo riguarda i pensionati. Categoria cui ormai appartengo, anche se - lasciata la Rai - lavoro in politica e continuano a scrivere qui nella convinzione che é meglio non fermarsi perché - scusate il paradosso - avvicina il capolinea. Me lo ha insegnato mio papà che solo al limitare della sua vita, pur pensionato da tanti anni, smise di fare il veterinario di montagna. Lo scrivo con rispetto per chi la pensa diversamente e decide di vivere in totale discontinuità. La Amos racconta dello psicodramma francese di manifestazioni di piazza in Francia per lo spostamento dell’età pensionabile media da 62 a 64 anni (in Italia siamo ora a 67). Osserva la psicanalista: ”La retraite, c’est d’abord la perspective que l’on en a. Pour ceux dont le travail est physiquement et/ou psychologiquement pénible, cette perspective est évidemment celle de la fin d’une épreuve, et d’un soulagement. Mais elle est associée aussi, très souvent, chez les autres, à une idée plutôt joyeuse de libération. On pense que, débarrassé des obligations imposées par le travail, et redevenu pleinement propriétaire de son temps, on va pouvoir réaliser les désirs et les rêves que les contraintes horaires rendaient impossibles”. Ma esiste un rovescio della medaglia: ”Pourtant, à ce stade déjà, des discordances se font jour. La perspective de renouveau, dont le futur retraité se réjouit, est ternie par ses craintes – au demeurant justifiées – quant aux possibilités financières que lui donnera sa retraite ; mais elle se heurte aussi à l’image sociale de la retraite, déjà évoquée. Une image évidemment liée à celle de la vieillesse et marquée, de ce fait, par une peur, génératrice d’un rejet des personnes vieillissantes. Le futur retraité, qui a l’impression d’être à un tournant de sa route et d’avoir néanmoins encore un certain temps de parcours devant lui, voit régulièrement, dans les yeux des autres, « The end » s’inscrire sur l’écran ». E ancora più avanti si agita una preoccupazione: ”A la question : « Que faites-vous dans la vie ? », il répond désormais : « Je suis retraité », et ressent souvent ce mot comme une annulation de ce qu’il était auparavant. Il peut en éprouver un sentiment d’inutilité (que l’on retrouve aussi chez beaucoup de chômeurs) qui le dévalorise”. La conclusione mi piace moltissimo e penso che sarebbe da trasformare in possibili progetti anche in politica in una società valdostana che invecchierà sempre di più: ”Le danger pour les retraités est de s’identifier à une image dévalorisée d’eux-mêmes, puis, dès lors, de renoncer à vivre, et de s’isoler. Il faudrait donc les informer, avant même la retraite, de ce qu’elle met en jeu, et de la nécessité de s’y préparer ; et leur permettre de partager, avec d’autres (au sein des entreprises, par exemple), leurs ressentis, leurs craintes, mais aussi leurs projets. Il est essentiel en effet que les retraités comprennent qu’ils peuvent continuer à jouer un vrai rôle, aussi bien dans leur famille (auprès de leurs petits-enfants, pour qui ils sont très importants) que dans la société. La retraite n’efface ni les compétences ni les savoirs, qui peuvent continuer à être partagés, et transmis. Il serait important que les retraités eux-mêmes travaillent à le faire entendre, à faire changer l’image déformée que la société a de la retraite, et élaborent ainsi une réforme dont ils auraient le plus grand besoin”. Sono convinto di questo e vedo persone in pensione con cui ho lavorato che sono depositari di straordinarie conoscenze e di grandi competenze, che non hanno avuto talvolta possibilità di trasmettere e comunque sono in grado di valorizzare anche dopo la pensione, mentre ciò non avviene spesso per assurdi meccanismi legati alle norme previdenziali in vigore. Non è solo un peccato, ma un vero e proprio delitto.