Fare il sociologo da spiaggia in un Paese arabo farebbe ridere i polli. Anche se, anche da lì, qualche flebile insegnamento viene. Ad esempio non avevo idea dell'impatto sui turisti locali del "Ramadan" (che in tutte le Alpi, patois compreso, è stato distorto in "rabadan"). Mi riferisco alla festa religiosa che ricorda il periodo nel quale Maometto ha scritto il "Corano" ed è il mese nel quale, dall'alba fino al tramonto, i musulmani devono astenersi dal mangiare, dal bere, dal fumare e dall'avere rapporti sessuali. Il rispetto dei precetti vuol dire, sulle spiagge marocchine, il vuoto assoluto durante il giorno, anche se - per ridurre il periodo di luminosità - viene cambiato in questo periodo il fuso orario di due ore. Finito venerdì scorso il "Ramadan", la costa si è animata e spunta anche qui il problema di chi si aggira con il "burka" e di chi fa il bagno con un costume supercoprente che si chiama "burkini". Dietro una questione di apparenza c'è una sostanza ideologica che preoccupa i Paesi moderati come il Marocco dove sono.
Ho trovato molto interessante quanto scritto da un giornale locale a forma Zouhair Yata: "La Nouvelle Tribune a récemment réalisé un reportage photo sur les plages du pays et a constaté une recrudescence, non des femmes voilées comme nous les connaissons, mais de burkas intégrales et dans certains cas de "burkinis", ces "maillots féminins islamistes", inventés, ô bizarrerie, en Australie. Après la publication de cet album photo sur les réseaux sociaux, nous avons reçu une volée de bois vert en commentaires de la part d'internautes qui nous ont traité entre autres de "sionistes, malades mentaux, infidèles" et nous posent globalement la question: «Pourquoi est-ce qu'on condamne la burka alors que c'est une normalité marocaine et musulmane?». On nous accuse également d'importer un débat "occidental" au Maroc et de donner un mauvais exemple à nos enfants qui «n'ont surement aucune culture religieuse». Voilà pour les faits qui dénotent clairement de la position d'une fraction sans doute conséquente de la société marocaine". Sottolineo appunto che il "burkini" è stato proprio inventato in Occidente, in Australia vero paradosso, dalla stilista australiana di origine libanese Ahiida Zanetti. Poi, tornando all'articolo, ecco la risposta secca: "Les femmes marocaines sont libres de porter ce qu'elles veulent, "burka" ou "bikini", parce qu'elles doivent être libres. Mais, la "burka" et son alter ego le "burkini", ne sont pas des caractéristiques de l'Islam marocain. Ce sont des preuves concrètes d'une dérive comportementale d'une partie de la société marocaine fortement influencée par le wahhabisme saoudien, lequel est véhiculé notamment par l'explosion de l'offre satellitaire au Maroc depuis une vingtaine d'années. Pourtant, le Royaume a une tradition musulmane très forte, exprimée par notre attachement à la "Sunna", à notre rite malékite et à la "Tarika ashaarîa". Notre Roi n'est pas seulement le Chef de l'Etat, il est également Commandeur des croyants, Amir Al Mouminine. Dans la sphère publique, y compris dans les plus hautes instances de l'Etat et au sein même de la Famille royale, la burka n'a jamais été comprise, et adoptée comme une manifestation de la tradition marocaine, de nos us et coutumes vestimentaires". Infine si rivendica la legittimità politica del problema posto, anche con certe lettere maiuscole: "Ces internautes marocains qui défendent avec autant de virulence la "burka", ne prennent pas position aussi violemment contre les atteintes quotidiennes et d'une extrême gravité de l’Etat islamique envers notre religion. La destruction des lieux sacrés de l'Islam, le viol des femmes, les assassinats de chrétiens ET de musulmans au nom d'Allah sont autant de faits qui devraient révolter nos concitoyens. Pourtant, lorsque nous publions des articles à ce sujet, la majorité se tait, aucun commentaire. Or, qui ne dit mot consent, et nous ne pouvons pas nous inquiéter de menaces terroristes sur notre pays, nous demander pourquoi l'armée déploie des batteries anti-aériennes, sans reconnaitre qu'il y a une dérive fondamentaliste, islamiste et radicale en cours, dont le port de plus en plus important de la burka est une preuve palpable". Il finale fa riflettere e preoccupa: "Il est temps de choisir son camp. Soit nous défendons un Maroc ancré dans SES traditions et dans SA vision de l'islam, soit nous acceptons d'être des moutons qui copient des pratiques importées qui ne nous correspondent pas. Nous devons défendre les acquis de ce Royaume, son ouverture, synonyme de création d'emplois et de croissance pour notre Maroc, dont la jeunesse connait 30 pour cent de chômage. Mais aussi sa tolérance et sa singularité car si nous n'avons pas sombré dans le même chaos que la Libye, l'Egypte, la Syrie, l'Irak etc., c'est que nous avons un socle de valeurs, de traditions et une vision de l'Islam différents". La posta in gioco fa tremare i polsi e obbliga noi europei a riflettere a casa nostra su quali paletti porre a derive settarie e violente, che non c'entrano nulla con la libertà religiosa e che riescono abilmente a sfruttare lo Stato di Diritto, pur aborrendolo, in nome di una forma autoritaria di rigida imposizione religiosa, che già si innesta su una concezione del ruolo della donna che certo non fa parte della nostra cultura. Ma quel che è certo è che le posizioni integraliste, distruttrici, sanguinarie o solo umilianti (pensiamo ai diritti delle donne), nei comportamenti e nei costumi, sono del tutto incompatibili con la nostra concezione della democrazia e dobbiamo dirlo con chiarezza e senza distinguo. Anche perché sul tema non si può giocare su troppi tavoli e penso agli esiti del rapimento in Libia dei quattro tecnici della "Bonatti", mentre Matteo Renzi va in Israele, dopo il "sì" italiano (e della famosa Federica Mogherini come Unione Europea) all'accordo con l'Iran. Un intrico in cui chi è ambiguo rischia grosso.