Ogni giorno, nella nostra vita, ascoltiamo qualche stupidaggine sui temi più disparati. Capita di interloquire con chi le dice e di sentirsi rispondere candidamente di fronte ad un visibile stupore: «L'ho letto sul Web!». Una giustificazione puerile, ma espressa in tono risoluto ed anche ultimativo. Come dire che è inutile discutere, perché lui sa e tu no. La discussione si chiude lì. Evitiamo scocciature. Attenzione non parlo di persone ignoranti, che viene dal latino ignorare, e cioè "che non sanno" e dunque il termine non è offensivo. No, spesso sono persone consapevoli, che sbarellano su alcuni temi, come se avessero perso il senno ed il buonsenso. Allora ci si chiede il da farsi. Come democraticamente agire per bloccare il proliferare di stupidaggini che diventano verità rivelate in una logica di diffusione virale?
Leggo in un articolo su "L'Express" di Sébastien Julian: «Comment enrayer l'épidémie de fake news sur les réseaux sociaux? Ces derniers ont beau financer la production d'informations de qualité et s'employer à signaler des contenus douteux aux internautes, le remède n'y suffit pas. Plusieurs rapports pointent les énormes trous dans la raquette de Mark Zuckerberg. Resserrer la vis est nécessaire. D'autant que les propagateurs les plus toxiques sont bien identifiés - sur "Facebook", les dix plus gros comptes liés à la désinformation climatique seraient à l'origine de 69 pour cent des interactions (posts, likes) sur ce sujet. Les géants de la tech ont les moyens d'intervenir. Mais qu'on ne s'y trompe pas: il n'existe pas de solution miracle. Pour une partie de la population, relayer les fake news répond à un désir de chaos, constate une étude de l'université de Durham, en Caroline du Nord. En d'autres termes, il y aura toujours quelqu'un pour relayer de fausses informations, en dépit des avertissements. Mais nos détours psychologiques ne s'arrêtent pas là». L'autore si dedica a un caso specifico nel bailamme di notizie sul cambiamento climatico, tema che pullula di disinformazione: «Selon un article de l'Université de Cambridge, il existe au moins douze raisons qui nous poussent à l'inaction en matière d'environnement, même si nous adhérons à la thèse d'un réchauffement anthropique: certains pensent qu'on n'arrivera jamais à stabiliser le climat, d'autres considèrent qu'agir coûterait trop cher ou créerait des inégalités; d'aucuns, enfin, n'accepteront de bouger que "si les autres bougent". Pour dépasser cette inertie, nous avons surtout besoin de rationalité. Et pas seulement d'algorithmes antifake news». Condivido a pieno e rilancio la necessità. Vi è nei costruttori e nei diffusori delle fake news un meccanismo luciferino che trova però terreno fertile in chi non usa la razionalità. Per capirci basta una frase fulminea di Karl Popper: «All'uomo irrazionale interessa solamente avere ragione. All'uomo razionale interessa imparare». Più giocoso e altrettanto efficace Albert Einstein: «La mente è come un paracadute: funziona solo se si apre».