Olivier Faye su "Le Monde" di oggi analizza in maniera esemplare il voto francese di ieri con una prima constatazione: «La France est un régime parlementaire. Cette évidence, tirée de la Constitution de 1958, va s'exprimer dans les cinq années à venir avec une ampleur inédite sous la Cinquième République. Dimanche 19 juin, à l'issue du second tour des élections législatives, les Français n'ont accordé qu'une courte majorité relative aux candidats d'Emmanuel Macron». Per poi aggiungere: «Un vote sanction jamais vu pour un président de la République tout juste réélu dans ses fonctions. Avec 246 députés, les macronistes se trouvent largement en dessous de la barre fatidique des 289 élus nécessaires à l'obtention d'une majorité absolue. Et l'on ne voit pas encore de manière claire quelles forces lui permettraient de l'atteindre». Ricordo, intanto, come la Sinistra unita, che si pensava potesse addirittura sorpassare le truppe macroniane dando vita ad una cohabitation incredibile fra Macron e Mélanchon primo Ministro, ha avuto un risultato notevole ma in realtà assai amaro. Se si pensa alla cohabitation che gli toccherà all'Assemblée nationale con un "Rassemblement national" della Le Pen che ha fatto un risultato clamoroso ed è, per essere onesti, la sola vincitrice. Ma Faye ricorda chi conterà molto per una solidità parlamentare: «Le parti "Les Républicains", qui misait sur son ancrage local pour survivre au lendemain de la débâcle présidentielle de Valérie Pécresse, est relégué en quatrième force au Palais-Bourbon. Il ne compte plus que 60 députés (64, en comptant ceux de l'UDI), contre 112 durant la précédente mandature. Son rôle sera néanmoins déterminant». Comunque Macron esce male: «Le locataire de l'Elysée paye l'immobilisme dans lequel est figé l'exécutif depuis sa réélection. L'abstention record du premier tour (52,49 pour cent) a été dépassée, dimanche, 53,77 pour cent des électeurs ayant boudé les urnes. Ils étaient déjà 57,36 pour cent dans ce cas en 2017. Le symbole d'une sécession démocratique devenue endémique, que l'apôtre de la "révolution" n'a pas su résoudre». Situazione complessa che chi, come me, ama la Francia segue con apprensione, pensando anche all'europeismo limpido del Presidente Macron.