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16 set 2022

Coraggio sull’eutanasia

di Luciano Caveri

Chissà se il nuovo Parlamento italiano affronterà il tema delicato della “fine vita”, come auspicato dalla Corte Costituzionale, che pure bocciò il referendum sull’eutanasia per la rozzezza della abrogazione prevista nel quesito che venne proposto tempo fa. Leggendo la sentenza sul punto non si poteva infine che concordare, ma si trattava soprattutto di una leva per spingere ad una soluzione ragionevole. Molti Paesi hanno già regolato la materia e in questi giorni in Francia il Presidente Emanuel Macron ha riaperto la discussione. Credo che sia bene comprenderne le ragioni, che porteranno a breve ad un dibattito pubblico e ad una normativa che potrebbe ricalcare quanto già in vigore nel vicino Belgio. In Italia, invece, le Camere per ora non hanno avuto il coraggio di prendere atto di un problema serio che non può essere affidato nelle mani dei giudici con sentenze su casi singoli che creano una giurisprudenza imperfetta. Trovo interessante - traendolo da Le Monde - un articolo di Béatrice Jérôme, che riassume le motivazioni tecnico-scientifiche che hanno rilanciato la questione Oltralpe. Questa la premessa: “ «Ill existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir» : dans un avis rendu public mardi 13 septembre le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) ouvre la porte à une rupture dans l’accompagnement de la fin de vie en France. Alors que la loi Claeys-Léonetti de février 2016 interdit l’euthanasie mais prévoit la possibilité de recourir à «la sédation profonde et continue jusqu’au décès pour les personnes malades dont le pronostic vital est engagé à court terme, avec arrêt de tous les traitements», le CCNE énonce les «conditions strictes» dans lesquelles une personne pourrait être accompagnée activement dans sa volonté de mettre fin à ses jours (suicide assisté) ou de faire appel à un médecin pour lui donner la mort”. Senza ipocrisie: questo il tema nella sua secchezza. Questi i punti chiave proposti: “ «la sédation profonde et continue» est autorisée pour des pronostics vitaux engagés à court terme et les progrès de la médecine permettent le maintien en vie de plus en plus longtemps des malades atteints de pathologies telles que le cancer avec des pronostics vitaux à moyen ou long terme sans pour autant soulager la douleur. Les malades atteints de troubles neurodégénératifs depuis de longues années, sans espoir de rémission ne sont, par exemple, pas nécessairement condamnés à en mourir à court terme. Il arrive également que dans de rares cas, «la sédation profonde» ne soit pas opérante. Au-delà de plusieurs jours sous-injection, il peut advenir que «la situation du patient se dégrade sans que le décès survienne rapidement», relève le professeur Régis Aubry, coauteur de l’avis. E ancora: “ «La fin de la vie n’est plus perçue comme un temps essentiel de l’expérience humaine. Les rites de passage disparaissent, la sécularisation progresse, les représentations symboliques et spirituelles s’effacent peu à peu». Le comité souligne que « le respect du droit à la vie ne vaut pas devoir de vivre une vie jugée insupportable par celui ou celle qui la traverse. Il n’y a pas d’obligation à vivre» “. E infine: «Si le législateur décide de légiférer sur l’aide active à mourir, la possibilité [d’une] assistance au suicide devrait être ouverte aux personnes majeures atteintes de maladies graves et incurables, provoquant des souffrances physiques ou psychiques réfractaires, dont le pronostic vital est engagé à moyen terme» “. Ecco l’ultimo aspetto che vorrei segnalare dall’articolo: “Le CCNE se prononce pour que le geste de donner la mort soit accompli par la personne elle-même (suicide assisté). Mais il admet une exception pour des malades qui ne peuvent accomplir le geste eux-mêmes et pourraient demander l’assistance d’un médecin. Avec possibilité dans ce cas pour les praticiens réfractaires d’invoquer une «clause de conscience» “. Temi difficili e toccanti, ma non legiferare sul tema rischia di essere in Italia solo ipocrisia e innescare per chi può permetterselo la fuga nei Paesi, come avviene con la Svizzera, dove esistono norme chiare sul fine vita.