Il riscaldamento globale e le sue conseguenze sono ormai una evidenza incontestabile, pur avendo anche qui da noi qualche sparuto e ormai ridicolo negazionista. Va segnalato, tuttavia, un evidente paradosso: la crisi energetica che avvolge l’Europa rallenta ogni processo di revisione di sostanze inquinanti che pesano sul cambiamento climatico e il caso macroscopico è la decisione di rimettere in servizio le centrali a carbone e rendere in Italia improbo il cammino per gli impianti per le energie rinnovabili. Leggevo su Le Monde un articolo interessante a proposito di Claire Legros, che parte da un assunto: “Il aura fallu un été caniculaire pour que le constat soit enfin mieux partagé: s’il reste prioritaire d’atténuer le réchauffement en réduisant drastiquement les émissions de CO2, il faut aussi apprendre à vivre avec et à s’y adapter”. Questa storia dell’adattamento è un tema capitale così sintetizzato: ”L’idée n’est pas nouvelle: l’adaptation au changement climatique fait l’objet de nombreux travaux de recherche depuis vingt ans. Elle est aussi au cœur des revendications des pays les plus vulnérables, pour qui elle relève souvent de la survie”. È vero che la Valle d’Aosta non sono le Maldive che saranno inghiottite, se va avanti così, dalle acque in rialzo dell’Oceano Indiano, ma è altrettanto vero che - anche se si rallentasse il cambiamento climatico con le misure necessarie - la modificazione delle nostre montagne proseguirebbe ormai egualmente per abbrivio. Bisogna perciò prevedere e appunto trovare le misure di adattamento oggi a beneficio delle prossime generazioni, prevedendo quanto necessario per reagire agli impatti. Dice ancora l’articolo: “A la croisée des sciences sociales, de la nature et de l’ingénierie, la recherche sur l’adaptation vise à comprendre et modéliser les impacts du changement – sur l’agriculture, les migrations… –, ainsi qu’à définir des stratégies pour réduire la vulnérabilité des populations et des systèmes naturels: végétaliser les villes contre les îlots de chaleur, par exemple, construire des digues pour protéger les zones littorales de la montée des eaux, développer l’isolation des bâtiments… Elle prend donc le relais de ”la recherche en climatologie, qui établit des scénarios de températures mais ne dit rien des conséquences sur les écosystèmes ni des mesures à prendre”, explique Vincent Viguié, chercheur au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement, qui travaille sur les stratégies d’adaptation des villes au changement climatique”. Analogo lavoro va fatto, ad esempio nel quadro della Macroregione Alpina che vede assieme la cinquantina di Regioni che si trovano sull’Arco alpino, per studiare sempre meglio i cambi di prospettiva sulla Natura, sulla vita umana e sociale, sulle infrastrutture per non essere impreparati ad una montagna assai diversa da quella attuale. Come sarà la Valle d’Aosta senza ghiacciai, con meno acqua, con maggiori rischi idrogeologici, con fauna e flora diverse? Ancora Le Monde: “S’adapter suppose à la fois «de maintenir ou de renforcer sa résilience face à des perturbations actuelles», mais aussi «d’être capable de se projeter sur le long terme», écrit Alexandre Magnan, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Sciences Po) et auteur du groupe de travail du GIEC sur l’adaptation. Pour éviter les pièges, «les stratégies d’adaptation et d’atténuation doivent être pensées et menées de pair, constate Vincent Viguié. Cela n’était pas le cas encore très récemment, les communautés de recherche entretenant peu de liens entre elles, mais c’est en train de changer heureusement» ”. Anche sulle Alpi - Valle d’Aosta compresa - ci sono variegati centri di ricerca che devono fare rete fra loro per prepararci ai cambiamenti e per fare il possibile per contribuire a raddrizzare la situazione per per rendere meno impattanti le evoluzioni che arriveranno.