Riderne se ne può ridere e lo premetto, visto il tema - come dire? - quantomeno inconsueto, ma nient’affatto estraneo alle orecchie maschili. Mi spiego, prima di citare un articolato reportage di Célia Laborie sul tema apparso su Le Monde. Il tema per niente aulico è: gli uomini possono continuare a fare la pipì in piedi o devo sedersi sul water, come stavolta suggeriscono le mogli? L’articolo racconta di un bar di Montreuil dove una scritta nel bagno degli uomini invita a far la pipì seduti Spiega la giornalista: “Si, en France, ce genre d’inscription peut surprendre, en Allemagne il n’est pas rare de croiser des écriteaux demandant aux hommes de poser leur séant sur la cuvette des toilettes des aéroports, des musées ou des restaurants. Là-bas, il existe même un mot pour désigner quelqu’un qui s’assoit pour soulager sa vessie : Sitzpinkler (« pisseur assis »). Une pratique qui n’a pas cours uniquement au pays de la Fête de la bière. Selon un sondage Panasonic mené en 2020 sur un échantillon réduit (155 répondants), 70 % des hommes japonais affirment uriner assis à leur domicile, contre 51 % cinq ans auparavant. La raison invoquée par ceux qui préfèrent poser leur popotin pour faire pipi est presque toujours la même : la propreté. D’après une étude menée par le chercheur en ingénierie mécanique Tadd Truscott, lorsqu’un homme fait ses besoins debout, les éclaboussures, que les Anglo-Saxons appellent retrosplash, se propagent jusqu’à 3 mètres à la ronde – une distance d’autant plus importante à connaître pour ceux dont la brosse à dents ou la serviette de toilette est installée dans la même pièce que les cabinets”. La spiegazione è piuttosto ruvida e evoca in più discussioni familiari sui rischi di presenze sgradite sulla tavoletta del wc… Ancora l’articolo: “Pour garantir la propreté des sanitaires, faut-il imposer à tous le pipi assis ? Ou s’agirait-il d’une énième croisade wokiste contre les libertés masculines ? En 2003 déjà, dans son essai Fausse route (Odile Jacob), consacré à la critique d’un féminisme censé être « obsédé par le procès du sexe masculin », Elisabeth Badinter fustige les mères suédoises qui apprennent aux petits garçons à prendre place sur la lunette des W.-C.. Quand, sur TikTok, Doctor JFK, un étudiant en pharmacie, publie une vidéo pour expliquer que « faire pipi assis permet d’augmenter ton débit urinaire maximal », les internautes alarmés se précipitent pour commenter : « Le mec est fait pour uriner debout ! Regarde les chiens : les mâles et les femelles ne pissent pas non plus de la même façon ! »”. Non mi paiono spiegazioni nobilissime. Ma più avanti c’è un passaggio etnografico: “D’après Ben Garrod, chercheur en biologie cité dans le Guardian, le fait d’uriner debout est la pratique la plus courante parmi les nombreuses tribus et communautés que ce Britannique a pu côtoyer à travers le monde. Est-ce là un atout de l’évolution conquis de haute lutte par l’homme, seul mammifère bipède de la planète ? « Je suppose que, si je me lève pendant que je fais pipi, j’ai plus de chances de voir un tigre à dents de sabre courir vers moi (…). Cela pourrait être un ajout au parcours évolutif, mais cela n’a pas conduit à notre évolution en tant qu’espèce », conclut l’enseignant”. Mah! C’è chi nel mondo femminile - osserva la Laborie - vorrebbe fare una cosa diversa: “En parallèle de ce débat sur les habitudes masculines, certaines femmes revendiquent désormais le fait de pouvoir faire leurs besoins jambes tendues, pour des raisons pratiques ou symboliques. Des entreprises commercialisent même des « pisse-debout » jetables ou réutilisables pour leur permettre de se soulager plus facilement dans la nature, ou pour éviter les files d’attente à rallonge dans les festivals”. Insomma: il dibattito - che sia preso o no sul serio - è aperto.