E’ una pagina bianca difficile da riempire, anche quando si va a studiare quel che viene fatto in Paesi occidentali con medesimi problemi. Il crollo demografico svuoterà la Valle d’Aosta e non lo dico io, ma lo dice lo studio fatto da un demografo di grande fama come il Professor Alessandro Rosina della Cattolica di Milano. Alcuni Comuni della Valle d’Aosta rischiano la morte per consunzione e uno studio di qualche tempo fa ha fatto da becchino in piena regola.
Leggo un articolo su Le Monde, a firma di Jean- Michel Normand, che mostra il volto di un fenomeno sociale e direi psicologico da non sottostimare per i suoi effetti: “Un phénomène déjà étudié par Corinne Maier dans No Kid (Michalon, 2007) : de plus en plus de Français revendiquent ne pas vouloir se reproduire (13 % déclarent même regretter d’avoir enfanté, selon une étude YouGov de 2022). Sur les réseaux sociaux, les « dinks » (dual income, no kids, « deux revenus, pas d’enfants ») affichent fièrement les avantages d’une vie de couple sans descendance, quand les « ginks » (green inclination, no kids), engagés pour l’écologie, imaginent sauver la planète en faisant une croix sur la procréation. De fait, depuis 2010, la natalité a chuté de presque 20 % dans l’Hexagone”.
La Francia, a differenza dell’Italia e la Valle d’Aosta non fa eccezione, vive un fenomeno di gelo democratico da più tempo e le prospettive sono scure. I bambini infastidiscono (e Papa Francesco ha dovuto dire che i cani non possono sostituire i bambini e qualcuno si è pure offeso!) e le Monde lo spiega: “D’évidence, un malaise existe et son expression est suffisamment désinhibée pour qu’ait émergé le marché des activités « no kids ». Aux Etats-Unis, la tendance est ancienne et a pris une ampleur telle que même Disney a adapté une partie de son offre. De plus en plus fréquentées par des adultes affublés de serre-tête Mickey, certaines activités du géant mondial du divertissement se sont mises au diapason du « kids free ». Ses énormes navires de croisière qui écument les Caraïbes commencent ainsi à être structurés en zones « adults only » et « kids only », rigoureusement hermétiques”.
L’articolo spiega - ed è cartina di tornasole del fenomeno - che sono sempre più le agenzie di viaggio, gli alberghi e i camping (ma ho visto anche dei ristoranti) che scelgono la logica del “no kids” (no bambini) Ma questo atteggiamento si sta affermando anche nei trasporti: “Si les compagnies aériennes ne se sont que très modérément aventurées sur ce terrain, les transporteurs ferroviaires proposent d’installer les familles dans des espaces spécifiques. L’objectif est de limiter les risques inhérents à un voisinage possiblement éruptif. Si la SNCF n’est guère diserte sur son « Espace famille » (réservé comme son nom l’indique aux voyageurs avec enfants) disponible sur certains TGV, son concurrent Trenitalia propose des voitures Allegro et Silenzio. Deux wagons, deux ambiances. Dans l’un règne une joyeuse atmosphère de départ en colo à Rimini ; dans l’autre, on chuchote à peine comme si l’on visitait la chapelle Sixtine. Trenitalia assure que la coexistence est harmonieuse, mais précise tout de même que l’offre la plus susceptible d’être développée à l’avenir concerne les voitures Silenzio, de plus en plus demandées…”. Il giornalista investiga ancora più a fondo sulle responsabilità parentali con bambini sempre meno disciplinati e obbedienti: “Oui, le comportement de certains enfants en société pose problème, mais le problème est d’abord celui des parents », considère Olivia Troupel, maîtresse de conférences en psychologie de l’enfant à l’université Toulouse-Jean-Jaurès, convaincue que « la pédagogie positive a poussé le curseur trop loin et ne permet pas à l’enfant d’apprendre à gérer ses frustrations ». Cette mère de quatre enfants estime par ailleurs que le succès du « no kids » traduit la montée de l’individualisme, une forme d’égoïsme des adultes, une conséquence du relâchement des liens familiaux, en particulier la montée de la monoparentalité. La chercheuse met aussi en exergue une « crise de la parentalité ». « Bien des parents sont perdus. A force de ne plus avoir mis de règles, ils sont devenus les seuls à pouvoir supporter leur progéniture et le découvrent avec amertume “ “.
Posso dire che lo vediamo tutti? Si aggiungono alcuni esempi: “En Corée du Sud, les enfants sont depuis quelques années persona non grata dans certains parcs, restaurants, musées ou bibliothèques. Le 3 janvier, le ministère de la santé a lancé une campagne de communication pour tenter d’enrayer ce phénomène, dans un pays en proie à un déclin démographique accéléré, avec un taux de fécondité à 0,72 enfant par femme en 2023 (1,68 en France). Selon une étude publiée en 2023 par le centre de recherche de Hankuk, 73 % des adultes coréens se disent favorables à l’existence de ces espaces sans enfants, au nombre de 600 environ aujourd’hui. Autre exemple: aux Pays-Bas, en 2019, les autorités ont ordonné la fermeture de la cour de récréation d’une école primaire à Nimègue à la suite de la pétition lancée par les résidents d’un nouvel immeuble construit près de l’établissement, recueillant 4 000 signatures. En cause: le niveau de décibels. En France, cette intolérance aux marmots va jusqu’à se glisser dans les rites sociaux les plus anciens comme le mariage. Il n’est plus rare que l’on prie les invités de venir festoyer sans leur progéniture. « Ce n’est pas une pratique marginale ; nous avons de plus en plus de demandes émanant généralement de gens plutôt jeunes, provenant de catégories socioprofessionnelles assez favorisées », constate Morgane Ducrétot, qui dirige l’agence My Daydream Wedding”.
Insomma, c’è qualche cosa di profondo da estirpare ed è l’idea che rischia di affermarsi che i bambini siano un peso per una coppia e persino per la società! Meritiamo l’estinzione.