Quando sono a disagio, pur essendo - me lo dico scherzosamente - un grafomane, non riesco a scrivere di un argomento.
Così ho fatto, tranne qualche raro e striminzito post su X, riguardo alle elezioni politiche in Francia con il successo dell’estrema destra, che mi ha genato, creandomi sul tema una sindrome da foglio bianco.
Capisco, però, che non ci si può sottrarre al tema e alla legittima preoccupazione che la mia amata Francia finisca sotto l’ala di quel fenomeno complesso e odioso che è il lepeninismo di padre in figlia con annessa nipote del sulfureo fondatore.
Allora mi rifaccio, ringraziando il deus ex machina del Grand Continent, Gilles Gressani, ad un articolo in cui si simulano cinque scenari del post voto, effettuato su calcoli sui possibili esiti del ballottaggio di domenica prossima, ma con una premessa: ”Ne s’agissant pas d’une prévision mais bien d’une projection, nous invitons aux précautions d’usage qui s’imposent en l’absence de données concernant la principale inconnue et le facteur le plus décisif : la participation”. Già perché, chiuso il primo turno, nel secondo turno per un accordo contro l’estrema destra di Sinistre e destra moderata, sono spariti candidati terzi e la coalizione repubblicana si è unita per evitare che il Rassemblement national dilaghi.
Dai dati si evince un primo risultato: ”Le simulateur étudie plusieurs configurations possibles, avec une conclusion provisoire : à moins d’une démobilisation de l’électorat centriste et de gauche au second tour, le Rassemblement national ne devrait pas obtenir la majorité absolue. La France pourrait donc découvrir la politique parlementaire et l’art subtil des coalitions”. Uno scenario usuale nella politica italiana…
Elenco a questo punto: Scénario 1 — L’extrême droite forme un gouvernement qui tombe Si le Rassemblement national et les Amis de Ciotti s’arrêteraient à 240 députés, il est peu probable qu’un gouvernement Bardella résiste à une motion de censure. Le président du RN a déjà déclaré n’être prêt à gouverner que dans le cas d’une majorité absolue. Il pourrait toutefois demander au Président de la République dès dimanche soir d’obtenir un mandat pour la formation d’un gouvernement symbolique qui lui permettrait d’effectuer une déclaration de politique générale en lançant une campagne électorale permanente avec l’objectif de la présidentielle 2027.
Scénario 2 — Une coalition Meloni frôle la majorité absolue, mais reste improbable L’Union des droites sur le modèle de la coalition Meloni (LR, Divers droite, RN) frôlerait la majorité absolue. Elle reste peu probable à ce stade car — comme le déclare Michel Barnier à la revue — « la quasi-totalité des députés LR vont être élus contre le Front National. Je n’imagine pas qu’au lendemain d’une élection difficile, ils changent de conviction»..
Scénario 3 — Une grande coalition pourrait produire un gouvernement de reconstruction nationale Avec environ 270 députés, une « grande coalition » réunissant les Républicains, les centristes et le Nouveau Front Populaire, tout en excluant LFI frôlerait la majorité absolue. Reste à voir si, dans ce cas de figure, une négociation d’un programme de gouvernement a minima de reconstruction nationale pourrait permettre de parvenir à un compromis et éviter la censure.
Scénario 4 – Une très grande coalition aurait la majorité absolue, tout en paraissant hautement improbable Avec plus de 300 députés une « très grande coalition » réunissant l’ensemble des forces opposées au Rassemblement national de LFI aux Républicains devrait avoir la majorité absolue. Elle paraît toutefois extrêmement difficile à envisager à partir des positionnements exprimés pendant la campagne.
Scénario 5 – Cent ans après la démission de Millerand, le retour d’un bloc pour la démission du président Une majorité de blocage apparaîtrait, LFI et RN s’arrêtant à une dizaine de députés des 289 nécessaires à un vote de censure systématique. Cette majorité pourrait conduire à une impasse parlementaire et à un rapport de force institutionnel inédit. Comme le fait remarquer Patrick Weil : « 2024 est le centième anniversaire de la démission forcée du président de la république Alexandre Millerand le 11 juin 1924. La chambre du cartel des gauches élue en mai refuse de soutenir tout gouvernement choisi par Millerand et le contraint à la démission ».
Ma esiste a questo punto un addendo che arricchisce la simulazione da intitolare”Les majorités impossibles à ce stade”. Ecco le ultime valutazioni: ”Selon notre projection, le Nouveau Front populaire, même dans une formation élargie « Union des gauches » intégrant Divers gauches, n’aboutit à réunir qu’un peu plus de la moitié des députés nécessaires à la majorité absolue. De même, « la majorité présidentielle » paraît impossible, la délégation des députés centristes risque d’être réduite de moitié. Une « coalition social libérale » réunissant les partis du centre et de la gauche, en excluant LFI et PCF ainsi que toutes les forces de droite plafonnerait à plus d’une cinquantaine de députés de la majorité absolue. Le bloc central intégrant les députés Républicains opposés à l’alliance avec le RN et l’ensemble des forces de l’ancienne majorité présidentielle aboutirait à un résultat semblable, en ne réunissant qu’un peu plus de la moitié des députés nécessaires à la majorité absolue”.
Domenica sarà per queste varie ragioni una serata piena di suspense e, a seconda degli esiti, si imboccheranno strade diverse in Francia e pure in Europa.