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26 ago 2024

Certo ambientalismo estremista

di Luciano Caveri

L’ambientalismo valdostano duro e puro affonda in larga parte le proprie radici, come in Italia, nella Sinistra estrema e questo dimostra la capacità di dimenticare i propri trascorsi come se niente fosse. Par di capire che certi pasdaran ritengano il loro passaggio dall’epoca che potremmo definire rivoluzionaria e operaista alla svolta verde come fosse avvenuto in una logica lineare, direi cartesiana.

Segnalarlo non è offensivo. Per sopravvivere ai cambiamenti è legittimo riciclarsi, ma scava scava certi atteggiamenti gruppettari e la totale incapacità di dialogo e di compromesso sono rimasti gli stessi. Così come la testardaggine ideologica e il disprezzo verso gli avversari politici, visti sempre dall’alto di un piedistallo di purezza su cui si sono issati da soli per guardare gli altri dall’alto in basso con un malcelato disprezzo. Non mollare l’osso e insistere sempre sugli stessi temi quasi sempre non è segno di coerenza ma di ottusità, che è patrimonio genetico di ogni estremismo. Ci sono fra loro autentici missionari o guru, che dettano la linea e l’obbedienza più che il pluralismo consente loro una fedeltà che rasenta la fede religiosa e garantisce loro un’invidiabile etica del lavoro per la “causa” h24, che va onestamente riconosciuta.

Esemplificativo un articolo su L’Express, certo non un settimanale di destra, scritto da Thomas Mahler e Alex Gildén e le osservazioni fatte sulla Francia tra passato e presente si possono tranquillamente ribaltare altrove. L’esordio è un programma: “Staline, Castro, Mao, Maduro… Régulièrement, les anticapitalistes occidentali s’entichent de régimes socialistes souvent sanguinaires. Promu par Hugo Chavez au Venezuela, « le socialisme du xxie siècle » a donc fini comme les expériences anticapitalistes du xxe siècle : en dictature. Afin de se maintenir au pouvoir en dépit d’un fiasco économique et humanitaire, son successeur Nicolas Maduro avait déjà fait appel à plusieurs techniques bien connues des dirigeants autoritaires : coup d’Etat juridique, répression des manifestations, arrestations de leaders de l’opposition… Mais après la farce sinistre de l’élection présidentielle du 28 juillet, impossible désormais de nier la dérive dictatoriale d’un régime instauré fin 1998 à la suite de la victoire de l’ancien putchiste Chavez. Même les alliés sud-américains, comme le président brésilien Luiz Inacio Lula, ont dû prendre leur distance. Le 7 août, une grande partie de la gauche française a condamné la répression au Venezuela. La France insoumise ne s’est pas associée à ce communiqué. Christian Rodriguez, relais de Jean-Luc Mélenchon pour l’Amérique latine, a qualifié de « honteux » un texte qui reprendrait les arguments de « l’extrême droite » vénézuélienne. D’ordinaire si loquace sur cette région du monde, Mélenchon se tait. Qu’il semble loin le temps où le Venezuela suscitait les éloges de nombreuses figures de la gauche occidentale !”.

Seguono ampi esempi di lodi sperticate e ricordo certe simpatie sbandierate anche altrove…

Più avanti si affonda il colpo: ”Le Venezuela n’est que le dernier épisode d’un vieux feuilleton qui voit régulièrement la gauche occidentale s’enthousiasmer pour des dictateurs au nom de l’utopie socialiste. Dans les années 1930, l’idole se nomme Joseph Staline. De nombreux intellectuels n’ont alors pas la clairvoyance d’André Gide qui prend conscience de la nature totalitaire du régime lors de son voyage en URSS en 1936. En 1931, au moment de franchir la frontière polonosoviétique, le dramaturge irlandais George Bernard Shaw, Prix Nobel de littérature, jette ses provisions de nourriture par la fenêtre de son train pour montrer que la famine (plusieurs millions de morts entre 1931-1933…) est très largement exagérée. L’invasion de la Pologne et de la Finlande en 1939 met un terme à la « Staline mania » la plus aiguë. Mais il faut attendre la déstalinisation lancée par Nikita Khrouchtchev en 1956 pour calmer les plus enthousiastes, comme Louis Aragon”.

Segue un altro illuminante esempio: “Déçue par la « bureaucratisation » de l’expérience soviétique, une partie de la gauche occidentale se tourne alors vers d’autres contrées plus exotiques, à commencer par La Havane. De retour de Cuba en 1960, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir dressent un portrait idyllique de la révolution castriste. Le même Sartre sert, après Mai 68, de caution à La Cause du peuple, organe de la propagande maoïste. Dès 1971, l’écrivain belge Simon Leys révèle dans Les Habits neufs du président Mao l’ampleur des massacres de la Révolution culturelle. La même année, Maria-Antonietta Macciocchi publie De la Chine, hommage ahurissant à ce « paradis socialiste ». Le « maoïsme mondain » culmine en 1974 avec le périple en Chine de la fine fleur de la revue Tel Quel (Philippe Sollers, Julia Kristeva, Roland Barthes…). Même le Cambodge des Khmers rouges a eu ses admirateurs. En 1975, Le Monde, sous l’influence de ses journalistes tiers-mondistes, s’enthousiasme pour l’instauration d’un soi-disant « Kampuchéa démocratique ». Durant quatre ans, le régime de Pol Pot tue plus d’un cinquième de sa population entre exécutions de masse, famines et travail forcé”.

Interessante il meccanismo descritto nell’articolo fra politica e psicologia: “A partir de ces expériences soviétique, chinoise ou vénézuélienne, l’économiste libéral britannique Kristian Niemietz a, dans Socialism : The Failed Idea That Never Dies (2019), distingué trois étapes du socialisme qui ne cessent de se répéter. L’étape 1, c’est la lune de miel. Un homme fort arrive au pouvoir, généralement à la suite d’une révolution, avec l’ambition affichée de rendre la société de son pays plus égalitaire. Triomphalistes, les anticapitalistes occidentaux vantent ce modèle étranger et plaident pour sa généralisation. L’étape 2, ce sont les excuses : alors que les échecs économiques et l’incurie du gouvernement deviennent manifestes, les admirateurs du régime adoptent un ton plus défensif et tentent de lui trouver des circonstances atténuantes, telle une mauvaise conjoncture. (…) L’étape 3 : faire savoir que le régime en question n’a en réalité jamais été socialiste. Le célèbre linguiste Noam Chomsky, figure de proue de l’extrême gauche universitaire, a certifié que « l’Union soviétique n’a jamais connu la moindre parcelle de socialisme », ou que le Venezuela chaviste, qu’il avait pourtant jadis dépeint comme « un meilleur monde en train de se créer », était en fait « assez éloigné du socialisme ». Pour disculper l’idéologie marxiste, les anticapitalistes aiment également séparer le fondateur de ses successeurs. Les communistes occidentaux ont longtemps tenté de faire croire à la fable du « bon » Lénine trahi par le « méchant » Staline. Alors que l’ouverture des archives a confirmé que c’est bien le père du bolchevisme qui, de sang-froid, a lancé une politique de terreur, créant dès décembre 1917 la Tcheka, police politique chargée, entre autres missions, de mater les socialistes modérés”.

Naturalmente ho preso solo qualche spunto, ma ce ne sarebbero anche altri e più recenti come il pacifismo del genere “niente armi all’Ucraina”, che favorisce di fatto i russi o la vena antisemita nel conflitto fra Israele e Palestina, che poi al momento è rappresentata purtroppo da Hamas, la stessa organizzazione che - con orrende compagnie di giro che ci vogliono semplicemente morti - spinge per gli attentati in Occidente.

C’è chi fra di noi, con manifestazioni di piazza nel medesimo solco descritto, inneggia a certi mostri, burattinai di burattini nel nome di idee che triturano ogni diritto civile, con un singolare masochismo.