Più passano gli anni e più cerco, nelle materie delicate, di approfondire prima di esprimermi per evitare l’effetto, pur legittimo, dell’emotività.
Non sempre è facile, perché l’esperienza serve anche, legittimamente, ad avere una sovrastruttura che potrebbe essere incrostata nel tempo. Per cui, nel caso delle vicende del Medio Oriente e dintorni, sono radicato in un’antica ammirazione per gli ebrei e per Israele, frutto di storie familiari, convinzioni personali e anche di letture e studio. Questo, però, cerco di mitigarlo per non essere troppo lesto nei giudizi, avendo ormai orrore per qualunque estremismo.
Leggevo un colto editoriale su Le Point in edicola, invidiando la capacità dell’autore, Franz-Olivier Giesbert, di planare con efficacia su temi che fanno tremare i polsi e accendono gli animi. Specie su quei Social che sono ormai perennemente okkupati da personaggi di varia origine, che hanno come scopo il disturbo, l’insulto e la mesta abitudine di buttare tutto in caciara, spesso intruppati in ridicoli eserciti.
Come premessa, prima di proporvi certi ragionamenti, devo dire che l’autore usa l’espressione “quinta colonna”. Il significato originario si riferisce a un'organizzazione militare che opera in clandestinità in una nazione o in una città, favorendo tuttavia il nemico.
Ad usare l'espressione per primo fu, nella Spagna della guerra civile (1936-39), il generale franchista Emilio Mola, in quegli anni a capo dell'Armata del Nord. Durante una conferenza stampa con i giornalisti stranieri, quando gli fu chiesto quale delle quattro colonne militari che componevano la sua armata avrebbe conquistato Madrid, Mola avrebbe risposto: "la quinta", riferendosi ai gruppi filomonarchici e franchisti che operavano in clandestinità nella capitale, che era ancora in mano ai repubblicani. L'espressione ebbe presto fortuna nel lessico giornalistico ed entrò poi in tutte le lingue europee, con il significato più generico di "nemico interno".
Ecco Giesbert con l’avvertenza che dove dice Francia si può scrivere Italia: “Nos ennemis oeuvrent désormais au grand jour, jusque dans l’hémicycle de l’Assemblée. Et ils sont français, de surcroît. La question n’est pas seulement politique, mais aussi métaphysique : par quelle aberration mentale leur haine de soi ou leur pulsion de mort les amènent-elles à appeler à l’intifada en plein Paris ou à se déguiser en fedayin, couverts de keffiehs, de voiles, de drapeaux palestiniens, pour soutenir la « résistance » emmenée par « le grand leader iranien », comme le dit sérieusement Villepin ? C’est une pitié que la République islamique d’Iran ait tant de soutiens en France. Nous voilà tombés bien bas pour que la gauche islamo-gauchiste, tant d’intellectuels et une fraction de la jeunesse aient emboîté le pas des mollahs iraniens, à la tête d’un des régimes les plus abjects de la planète, contre la seule démocratie du Proche-Orient. L’État hébreu a certes commis des erreurs, et Benyamin Netanyahou n’est pas un saint, loin de là, mais on ne voit pas avec quel interlocuteur Israël pourrait mener la politique de paix que nous appelons de nos voeux quand les trois principaux ennemis d’Israël – l’Iran et ses deux bras armés, le Hamas et le Hezbollah – appellent à sa destruction”.
Mi pare limpido e scritto su di un settimanale tenacemente progressista!
Aggiungiamo un altro tassello che puzza moltissimo: ”L’extrême gauche n’a plus qu’une obsession, en dehors du riche : le Juif. D’où la diabolisation quasi paranoïaque d’Israël. Qu’importe si le pronostic vital de l’État hébreu est engagé, après deux attaques massives de missiles balistiques par l’Iran, il s’agit d’en finir avec cet indésirable pour mettre au jour, sur ses décombres, une grande Palestine, « de la mer au Jourdain ». Tel est l’objectif affiché des mollahs comme de leurs mercenaires. Sur la même ligne, les cavaliers de l’Apocalypse de notre « cinquième colonne » n’émettent jamais la moindre critique contre la République islamique d’Iran, sa meilleure alliée, voire son nouveau modèle”.
C’erano già precedenti: “Symbolique fut l’assourdissant silence de l’engeance des indignés, y compris de ses « écoféministes », quand les mollahs réprimèrent sauvagement, en 2022 et 2023, la révolte des Iraniennes contre le voile islamique obligatoire, après la mort d’une jeune fille, Mahsa Amini, arrêtée et battue par la police des moeurs iranienne pour « infraction au Code vestimentaire ». Bilan : au moins 537 personnes tuées lors des manifestations et plus de 20000 arrestations. Sans parler des exécutions capitales. Non seulement le régime limite le droit des femmes – sur le mariage, l’héritage, etc. – mais, en plus, comme toutes les dictatures policières, il est affligé d’une corruption endémique à tous les étages”.
Esemplare la conclusione: “La morale de tout cela: l’ignardise ne cesse de faire des progrès. Les militants propalestiniens ne veulent pas savoir que les Juifs habitent la Terre sainte depuis des millénaires, comme le prouvent tant de vestiges, à Jérusalem et ailleurs. Ils ignorent même, ces béotiens boyardisés, que les mêmes Juifs s’appelaient les Palestiniens jusqu’en 1948, quand ils décidèrent de renommer leur pays Israël. Ils modifièrent ainsi la dénomination qui leur avait été donnée au IIe siècle par l’empereur romain Hadrien, pour les punir de la célèbre révolte de Bar Kokhba: de «Philistins» (leurs ex-ennemis héréditaires), ils devinrent avec le temps « Palestiniens ». Apprenez-le, pauvres incultes de LFI : les Palestiniens, ce sont… les Juifs. Encore une mauvaise blague de l’Histoire”.
Il resto sono politiche più legate alla Francia, ma quanto osservato è quel che capita tristemente anche in Italia.
P.S.: rispetto al peacekeeping delle Nazioni Unite in Libano, attraverso i caschi blu, di cui si parla in questo ore, cosa facevano esattamente i militari mentre i terroristi islamisti agivano e ancora oggi agiscono?