Trump, in questa seconda Presidenza americana, è come una furia in uno stato di perenne agitazione con spunti violenti e sete di vendetta.
Sfugge se si tratti sempre di spontaneità o siano messe in scena a favore del suo pubblico.
Illuminante e originale la spiegazione fornita dal celebre giornalista de L’Express, Axel Gyldén.
In un lungo e circostanziato articolo spiega come certi atteggiamenti trumpiani vengano dritti filati dal catch wrestling e da tecniche simili di combattimento in voga negli Stati Uniti come l’MMA.
Non è per nulla un caso se il giornalista, nelle premesse ricordi un primo indizio: “Entre toutes les nominations insolites à la Maison-Blanche, en voici une particulièrement extravagante: Linda McMahon, ancienne PDG de la Fédération de catch professionnel nommée au poste de... ministre de l'Education! ”. Ricorderete che si tratta del Ministero che Trump vuol fare scomparire. Il legame non riguarda solo lei, ma anche il marito, Vince: ”Ensemble, le couple McMahon a amassé une fortune colossale au cours des quatre dernières décennies. Comment ? En transformant la fédération de catch, le World Wrestling Entertainment, ou WWE, en un business hyperlucratif”.
Amiconi di Trump, sono fra i finanziatori delle sue campagne elettorali/ Ronald e Vince misero in piedi nel 2007 uno scontro di wrestling fra miliardari con scommessa annessa, ma con combattenti che si battevano al posto loro. Vinse Trump che imparò sul ring ad arringare il pubblico di scalmanati e confermò la passione nata da bambino.
Altra pista evocata per capire il fil rouge - e lo abbiamo visto in TV - è l’evidente presenza ai comizi di Trump di Hulk Hogan: ”Légendaire catcheur reconnaissable à sa grosse moustache blonde et son bandana rouge, il a fait sensation lors de la convention républicaine de Milwaukee, en juillet, en déchirant son maillot de corps dans un hurlement rageur : « Trumpmaniaaaaa !» ».
Vengono in seguito descritte altre amicizie di questo genere e iniziano spiegazioni chiarificatrici: ”«On ne comprend rien à Donald Trump si on ne comprend pas le catch», assure Josie Abraham Riesman à propos de ce divertissement qui combine performances sportives et théâtrales. Le catch le passionne depuis qu'il est en culottes courtes et occupe, depuis lors, une place majeure dans sa vie. »
Le petit Donald aurait découvert cet art à l'âge de 9 ans, sans doute dans le parc d'attractions de Coney Island, à New York, proche du domicile familial et où son père Fred investissait dans l'immobilier.
«Il est significatif, poursuit cette spécialiste, qu'à la différence de Richard Nixon, George W. Bush ou Barack Obama, respectivement passionnés de football américain, de baseball et de basket-ball, Donald Trump ne s'intéresse à aucun sport collectif». Le locataire de la Maison Blanche leur préfère un spectacle où tout est « fake », mis en scène, avec deux personnages - un gentil et un salaud - qui figurent une sorte de combat mythologique entre le Bien et le Mal“.
Torniamo al wrestling nella descrizione di Gyldén: ”C'est un monde de post-vérité où le vrai et le faux se confondent. C'est aussi le modus operandi de Donald Trump pour fragiliser ses adversaires (et même ses proches), en les plongeant dans un état de perplexité permanent. Créer le chaos mental, déconcerter le monde, obliger ses ennemis à tenter de le comprendre (sans y parvenir) c'est la tactique, maintes fois éprouvée, du président de la première puissance mondiale. (…) A Washington, le politologue Jacob Heilbrunn abonde : « Donald Trump est un illusionniste, un homme de cirque qui doit constamment divertir son public afin de compenser son manque de substance » (…) Larry Sabato, fondateur du Center for Politics de l'université de Virginie, enfonce le clou : «Qu'il s'agisse de l'annexion du Groenland ou de la création d'une Côte d'Azur à Gaza, la plupart de ce que dit Trump est "fake" et repose sur du bluff. Il fait également croire au monde qu'il est fou, ce qui, à mon avis, n'est pas le cas» “.
Questa l’inquietante conclusione dell’ illuminante articolo: “Mais il faut s'arrêter sur la scène iconique du 13 juillet dernier, en Pennsylvanie. Un instant terrassé par une tentative d'attentat en plein meeting, le candidat Donald Trump, blessé à l'oreille, sanguinolent, se redresse, lève le poing et, tel un guerrier, crie «Fight ! Fight ! Fight!» à l'adresse au public. «Un moment invraisemblable et pourtant bien réel; et une démonstration de virilité comme on en voit sur les rings», note la politologue Barbara A. Perry. Ce jour-là, la tête d'affiche Donald Trump a sans doute atteint le sommet de sa carrière de catcheur. Mais le match n'est pas terminé. Depuis sa prise de fonction, un changement de registre s'est opéré. La réalité et la fiction ne se confondent plus; désormais, la réalité dépasse la fiction. A moins que cela ne soit le contraire...”.
Roba da brividi e ci si domanda come diavolo possa accadere che in Italia ci siano trumpiani pronti a tutto!