Capisco quanto sia tristemente contraddittorio passare il tempo con i più giovani a dir loro che l’impiego delle strumentazioni digitali, dai motori di ricerca all’Intelligenza artificiale sino alla miriade variegata delle applicazioni, va fatto con misura e intelligenza. Specie se poi ci si trova noi stessi ad essere bombardati, vittime e carnefici, da mille sollecitazioni senza troppe regole e facendo saltare gli orari, assillati come siamo dalle messaggistiche le più varie. Interessante leggere quel che scrive François Desnoyers su Le Monde, che racconta come siamo ormai simili a dei giocolieri che si trovano a destreggiarsi fra diverse e spesso contemporanee sollecitazioni. Ecco l’inizio dell’articolo: “C’est une gymnastique périlleuse, tant au niveau pratique qu’intellectuel. Lorsqu’elle est en télétravail, Claire, cadre dans le marketing digital, assiste parfois à deux réunions simultanément. « Je me connecte à la première depuis mon téléphone, à la seconde avec mon ordinateur, explique-t-elle. Je coupe ma caméra et mets le son en fond pour la visio qui me semble moins prioritaire, et je me concentre et interviens essentiellement sur l’autre. C’est complexe, assez fatigant, mais ça m’évite de rater une information qui pourrait ensuite me faire défaut. » Dans le monde du travail, le don d’ubiquité développé par Claire porte un nom : le multitasking ou multitâche. Il désigne la propension de certains salariés à réaliser plusieurs tâches en même temps”. Da un’esperienza soggettiva ma esemplare ad un approccio più scientifico: “Une étude de l’Observatoire de l’infobésité et de la collaboration numérique (OICN) souligne l’importance du phénomène : 21 % des réunions acceptées se chevaucheraient (36 % pour les seuls dirigeants). Autre illustration : les sondés enverraient 1,1 mail par heure de réunion en moyenne (1,7 pour les dirigeants). Ces pratiques en développement apparaissent comme des révélateurs. Elles témoignent d’une intensification des échanges et des sollicitations en entreprise, portées en premier lieu par les transformations digitales et l’extension du télétravail”. Vale ormai, sottolinea Desnoyer, per tutti i livelli: “Au quotidien, les collaborateurs sont régulièrement interrompus dans leurs missions par téléphone, mail ou chat et doivent « multitasker » en jonglant simultanément entre différents dossiers. « On assiste à un morcellement du travail, note Marc-Eric Bobillier Chaumon, professeur au Conservatoire national des arts et métiers. Cette fragmentation avait déjà été observée chez les cadres dans les années 1980. Désormais, elle peut toucher tous les salariés utilisant différentes technologies. Le phénomène s’est aussi intensifié : la durée moyenne des tâches était alors de quinze à vingt minutes en moyenne, elle n’est plus aujourd’hui que de quatre minutes trente. » « Les salariés travaillent de manière dispersée et cela a un coût pour leur santé, poursuit-il. C’est une situation très exigeante cognitivement et très déstabilisante professionnellement. Ils ne contrôlent pas le flux des injonctions qui leur parvient mais le subissent. » ”. Ma esistono certe difese, come mettere nei contratti di lavoro il diritto alla disconnessione e cioè al diritto dei dipendenti di disconnettersi dal lavoro e di non ricevere o rispondere a qualsiasi e-mail, chiamata, o messaggio al di fuori del normale orario di lavoro. Più difficile incidere su di un fenomeno incidente dentro l’orario di lavoro. Il giornalista propone, però, qualche caso di scuola in positivo: “De rares entreprises y travaillent toutefois. C’est le cas de Dalkia, filiale d’EDF. Sa branche francilienne a lancé voici quatre ans une démarche pour réguler les flux de mails, tant en interne qu’avec la clientèle. « Nous avons mené une opération de sensibilisation, montrant que si nous pouvions “subir”, nous pouvions également “faire subir”, en envoyant beaucoup de courriels, parfois sans s’en rendre vraiment compte », explique Benoit Guiblin, directeur régional Ile-de-France. Prise de conscience et diffusion de bonnes pratiques (éviter les conversations par mail…) ont permis « de diminuer le volume global de courriels de 10 à 15 % selon les entités », indique-t-il. Alan, spécialiste de l’assurance-santé, a pour sa part pris une décision radicale : bannir les réunions. « Les échanges se font uniquement à l’écrit et de manière asynchrone dans de petits forums de discussion ouverts pour quelques jours sur un sujet précis, explique son DRH Paul Sauveplane. Chacun apporte sa contribution au moment où il le souhaite. » Dans le même temps, les messageries instantanées sont soumises à des règles visant à « casser l’instantanéité. Chaque jour, une seule personne par service active ses notifications et devra être réactive face aux sollicitations ». L’objectif étant que tous les autres collaborateurs puissent bénéficier « de longues plages de concentration ». Enfin, des initiatives visant à réduire les sollicitations sont parfois prises par les salariés eux-mêmes, de manière spontanée. C’est le cas de Kathia, formatrice dans le secteur de la vente : « Je bloque d’office chaque semaine des créneaux dans mon agenda partagé, afin de montrer que je ne suis pas disponible pour une réunion. » Une heure le mardi, une autre le jeudi et deux le vendredi durant lesquelles elle peut préciser sur les messageries qu’elle ne doit pas être dérangée. De quoi lui permettre de se concentrer, « couvrir enfin les objectifs de [son] poste sans avoir à basculer en mode “multitâche” ». Et, finalement, reprendre le contrôle de son rythme de travail” Interessante, ma temo che sempre più bisognerà trovare modalità regolamentari per evitare stress e crescente difficoltà di concentrazione.