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03 feb 2025

Trump: una scossa per l’Europa

di Luciano Caveri

Nei prossimi giorni avrò la prima riunione del rinnovato Comitato delle Regioni e l’ingresso appena avvenuto nel Gruppo parlamentare Renew Europe mi ha dato nuova energia, dopo l’esperienza nel PSE - scelta nel 2020 - che mi ha piuttosto deluso, pur essendomi lasciato in ottimi rapporti.

Torno, come in precedenti esperienze nel CdR e nel Parlamento Europeo, nell’area politica che fu la mia nell’Alleanza dei Democratici e dei Liberali per l’Europa (ALDE). Reneweurope è un gruppo centrista e liberale che raccoglie forze politiche favorevoli all’integrazione europea, al libero mercato, ai diritti civili e alla democrazia liberale con attenzione a minoranze linguistiche e ad un’Europa delle Regioni.

Ci sono molte questioni in gioco: di certo il futuro dell’integrazione europea contro gli antieuropeisti, sovranisti e demagoghi, la sussidiarietà deve essere un principio reale a favore della democrazia locale, l’Unione europea deve restare la culla dei valori di libertà, l’economia deve resistere ai dazi trumpiani e riconquistare un ruolo nel digitale, un esercito europeo deve funzionare contro le minacce russe e potrei citare altre priorità.

Per questo ovviamente continuerà la mia collaborazione con l’Alleanza Libera Europea (ALE) (European Free Alliance - EFA), cui aderisce l’Union Valdôtaine. L’EFA sostiene il diritto all’autodeterminazione, la diversità culturale e linguistica, e una maggiore autonomia per le regioni all’interno dell’Unione Europea.

Un ragionamento valido sul futuro dell’Europa lo trovo sull’Express in edicola in un articolo del grande reporter Marion Van Renterghem, che così scrive: “Ça y est, les Etats-Unis de Donald Trump nous ont quittés. « Nous », c’est l’Occident, dans sa définition politico-culturelle et non géographique : l’attachement à la démocratie libérale, à la primauté du droit sur la force et au multilatéralisme, cet ordre international créé en 1945 pour organiser les relations entre Etats selon des règles communes. Une partie de la planète se réjouit que les cartes de ce système d’après guerre soient rebattues. Vladimir Poutine et Xi Jinping, car le « nouvel ordre mondial » est l’objectif commun auquel ils travaillent depuis toujours. Une majorité de pays du « Sud global », car ils veulent en finir avec l’hégémonie des empires postcoloniaux.

Les nationalistes d’ici et d’ailleurs, par proximité naturelle avec les chefs virils et carnivores qui usent de leurs gros muscles et de leurs mâchoires. Ce qui reste de l’Occident herbivore est inquiet et tétanisé. Nous, les alliés de l’Amérique, de ces EtatsUnis qui partageaient avec nous un même type de valeurs politiques, un même régime économique et assuraient notre sécurité au sein de l’Otan, avons le plus à perdre”.

Una sorta di lutto, che tocca superare in fretta e così dice l’articolo: "Avec le Canada, le Japon, la Corée du Sud ou l’Australie et bien sûr le RoyaumeUni, qui se mord les doigts d’être reparti de son côté de la Manche, l’UE éprouve un désagréable sentiment de solitude à la tête d’un Occident rétréci. Elle se retrouve de fait la première puissance de l’Occident par sa démographie (450 millions d’habitants) et par son PIB (17 000 milliards d’euros, loin devant les 4,2 milliards de dollars du Japon et les 2,4 milliards de dollars du Canada) et par ses dépenses de défense (326 milliards d’euros en 2024). Son marché unique, qui est la plus grande zone de libre-échange du monde et le premier débouché commercial des Etats-Unis, est un levier de pouvoir inestimable. Reste à le reconnaître et à l’assumer, face à ces puissances hégémoniques et impérialistes qui sont désormais trois et non plus seulement deux : la Russie de Poutine, la Chine de Xi et l’Amérique de Trump. En serons-nous capables ?”.

L’interrogativo inquieta e assieme stimola, anche se Van Renterghem registra qualche falsa partenza dei leader europei, scarsamente reattivi verso le provocazioni di Trump.

Ma nella parte finale: “Le jour de sa prestation de serment, Trump a pourtant été clair : le mot « allié » est absent de son vocabulaire. Comme la Chine, l’Amérique n’a que des adversaires. Tout ce qui est à elle est à elle, tout ce qui ne l’est pas est négociable et à son service, tels les Canadiens ou les Européens du Groenland, qu’il entend avaler. A moins de prendre conscience de leur solitude et de la force commerciale dont ils disposent, investir massivement dans la défense et l’organiser ensemble, bref, se constituer en puissance politique, les Européens se vassaliseront. « Ne demandez pas ce que l’Amérique peut faire pour l’Europe et sa sécurité, demandez-vous plutôt ce que nous pouvons faire pour elle. L’Europe a été, est et sera toujours grande », a tweeté le Premier ministre polonais, Donald Tusk. Son volontarisme pèse d’autant plus qu’il assure la présidence tournante de l’UE et que la Pologne fait partie des pays européens les plus attachés à l’Alliance atlantique. En nouveau fer de lance de l’Occident et dernier garant de l’ordre mondial inventé par les Etats-Unis en 1945, n’est-il pas temps pour l’UE d’élargir son club, non seulement à l’est mais aussi à l’ouest, et de fonder un groupe capable de défendre les valeurs politiques, économiques et culturelles de l’Occident ?”.

Altrimenti saranno anni cupissimi.