Utilizziamo i cookie per personalizzare i contenuti e analizzare il nostro traffico. Si prega di decidere se si è disposti ad accettare i cookie dal nostro sito Web.
15 mar 2025

Non bisogna chiudere gli occhi

di Luciano Caveri

Basta guardare alla storia valdostana, nel suo piccolo, per capire come le nostre montagne, che racchiudono come in uno scrigno il nostro territorio, non ci mettono al riparo da quanto avviene al di là di questi confini naturali.

Lo dimostrano tutte le epoche storiche se vengono passate al setaccio della geopolitica. Disciplina che si occupa - uso una definizione standard - dello studio delle relazioni tra geografia, potere e politica internazionale. Analizza come fattori geografici (come risorse naturali, posizione strategica, confini e morfologia del territorio) influenzano le decisioni politiche, economiche e militari degli Stati e degli attori internazionali.

L’esempio più concreto vale per quando la Valle d’Aosta nel secondo dopoguerra divenne un problema politico mondiale fra annessionismo e autonomia e fattori politici ed economici esogeni , che furono determinanti nell’assetto attuale, senza nulla togliere al ruolo degli esponenti valdostani, specie quelli che si batterono per un sistema federalista ben più avanzato rispetto a quanto si ottenne.

Ecco perché dobbiamo interessarci del nostro destino come europei, perché ci tocca da vicino.

Ci pensavo leggendo su Le Point la rubrica settimanale di Bernard-Henri Lévy, che seguo da quando ero ragazzo e certe sue parole temo si dimostreranno profetiche. Specie quando osserva la presenza in Francia (e l’Italia non fa eccezione) di putinisti di varia estrazione.

Per cui dice di voler mettere i puntini sulle i: “Ceux - le président Macron en tête- qui évoquent la menace existentielle qu'est, pour nous, la Russie ne font que prendre acte de ce que dit Poutine lui-même. Sa détestation de l'Europe.

Sa volonté, maintes fois déclarée, de faire de sa partie centrale et orientale, au mieux une zone d'influence, au pire un glacis sous contrôle.

Cette façon, quand il exige la neutralisation de l'Ukraine, de nous dire: «ce n'est pas à vous, mais à moi, Poutine, de décréter qui peuvent être vos alliés, qui ne doit surtout pas l'être, et quelles sont les limites de cet exercice de souveraineté qu'est la conclusion, par une nation, de ses alliances» “.

Questa è la realtà e l’autore insiste: “Alexandre Douguine précisant, le 30 septembre 2022, au soir de l'«annexion » des régions de Zaporijjia, Kherson, Louhansk et Donetsk, qu'il s'agit «d'une déclaration de guerre à l'Ouest».

Ou les mots de Poutine quand, le 27 octobre 2022, au club Valdaï, il nous annonce que «nous sommes à un moment historique», que la planète est en « situation révolutionnaire» et que l'assaut contre l'Ukraine s'inscrit dans ce «changement tectonique de tout l'ordre mondial ».

La menace existentielle, c'est aussi le chantage sans précédent qu'est l'évocation répétée, obsessionnelle, d'une révision de la doctrine nucléaire du Kremlin.

J'ai publié, le 13 janvier 2022, plus d'un mois avant l'invasion massive de l'Ukraine, un Bloc-notes où je citais le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko, voyant « le continent» devenir « le théâtre d'un affrontement militaire» avec une Russie hypernucléarisée; le président de la commission Défense de la Douma, Andreï Kartapolov, nous menaçant d'« une frappe préventive» du type de celles dont Israël menace l'Iran; ou tel média proche du régime, Svobodnaya Pressa, clamant que la Russie, en cas d'élargissement de l'Otan à l'Ukraine, «enterrera l'Europe en trente minutes»”.

Ma trovo originale nel pensiero un altro passaggio: “Les autruches objectent que la France n'a qu'un ennemi et que c'est l'islamisme radical. Ils oublient que tout est lié.

Ils oublient que la Russie fut l'un des rares grands pays à avoir été informés, avant, des préparatifs du 7 Octobre et à avoir, après, reçu, salué, célébré ses auteurs.

Ils oublient qu'elle devait mener, ce mardi il mars, au large des côtes ira-niennes, des manœuvres militaires conjointes avec les Gardiens de la révolution, donc avec l'Etat parrain du Hamas et du Hezbollah.

Et ils oublient tel discours de Poutine lâchant, au club Valdaï toujours, le 18 octobre 2018, un aveu proprement stupéfiant: en cas de guerre nucléaire, les Russes monteraient en «martyrs» au « paradis» tandis que leurs adversaires iraient, eux, « en enfer» et sans « possibilité de se repentir». L'allié du Hamas et de l'Iran s'exprimait là comme un djihadiste”. Bernard-Henri Lévy ricorda il coraggio degli ucraini e il sacrificio dei suoi saldati, per poi osservare: “C'est cette armée d'Ukraine qui, par conséquent, nous protege. C'est elle qui, depuis trois ans, fait rempart contre l'ennemi commun.

Trump et les siens exigent de Zelensky, sur un ton de plus en plus douteux, qu'il « remercie » pour l'aide qui lui est apportée? C'est nous qui devrions lui dire merci d'exister. C'est nous qui devrions lui savoir gré de contenir notre ennemi. Et l'intérêt, non moins que l'honneur, voudrait que l'on redouble d'efforts, France en tête, pour empêcher que l'héroïque Ukraine ne soit finalement vaincue par le couple diabolique que semblent désormais former Trump et Poutine. Une capitulation serait, oui, un danger existentiel pour l'Europe et la France”. Idem per l’Italia e per noi.

Un appello forse ormai inutile e di certi scenari futuri dovremo avere paura, sapendo che in Italia ci sono ormai putinisti in azione, più o meno prezzolati.